L’Organisme des Nations unies chargée des migrations (OIM) se félicite de la décision prise par le gouvernement tunisien d’autoriser le débarquement des soixante-quinze migrants secourus en mer le 31 mai dernier, indique un communiqué publié par l’OIM.

“Nous remercions l’engagement renouvelé de la Tunisie pour la vie et la dignité. Nous saluons également la société civile Tunisienne qui a toujours soutenu les efforts pour une migration sûre, ordonnée, régulière et respectueuse de la dignité humaine”, a indiqué Lorena Lando, chef de mission de l’OIM en Tunisie.

L’OIM reste toutefois préoccupée par le manque de solutions efficientes pour porter secours à des personnes en détresse, l’attente dans le cas du Maridive 601 aura duré près de trois semaines.

” L’impératif de sauver des vies et de préserver la dignité de tous, est la priorité. Il est urgent de mettre en place une approche régionale et globale collaborative qui va au-delà du ” cas par cas ” et des situations d’urgence. Le sauvetage en mer ne peut pas s’arrêter après avoir sorti les personnes de l’eau”, a ajouté Lando.

Depuis le sauvetage, l’OIM s’est mobilisée aux côtés de ses partenaires du Croissant Rouge Tunisien et des autorités locales et nationales afin d’apporter une réponse rapide au périple des rescapés.

Le débarquement a eu lieu Mardi 18 juin en fin de journée. Les premiers secours et des examens de santé ont été fournis aux rescapés, ainsi que de l’eau, de la nourriture et une assistance d’urgence avant d’accompagner les soixante-quinze migrants vers Tunis.

Le groupe de rescapé est arrivé à Tunis à 5h30 ce matin où il a été accueilli dans un espace d’hébergement d’urgence mis à disposition par le Croissant Rouge Tunisien. Des équipes médicales ont été dépêchées sur place.

L’équipe protection de l’OIM rencontrera les rescapés afin de fournir, pour ceux qui l’ont demandé, une assistance au retour volontaire vers leur pays d’origine, où les migrants seront soutenus dans le développement de projets de réintégration socio-économique, en coordination avec les bureaux de l’OIM dans les pays concernés.

Les 163 premiers jours de l’année 2019 ont vu mourir et disparaître au moins 555 personnes en Méditerranée, soit plus de trois mort par jour, selon la même source.