Les Chambres syndicales nationales du transport terrestre international, du transport de marchandises pour le compte d’autrui et du transport de matières dangereuses menacent de rompre leur engagement relatif à l’application de la convention commune sectorielle si les autorités compétentes n’interviennent pas pour réorganiser le secteur informel.

Les trois Chambres soulignent dans une déclaration commune, publiée à l’issue d’une réunion tenue au siège de l’UTICA, que le secteur parallèle gagne du terrain de plus en plus et l’Etat n’est pas intervenu pour imposer le contrôle et prendre des mesures de régulation, malgré son engagement avec les ministères du Transport, du Commerce et des Affaires sociales, d’intensifier le contrôle des contrevenants au niveau des tarifs appliqués et de la sécurité sociale.

Elles attirent l’attention sur la non application de la décision ministérielle commune relative aux tarifs minimum et maximum en vertu de laquelle l’Etat approuve de nouvelles augmentations des salaires ainsi que sur l’inefficacité des mesures d’exécution pour imposer le respect de ladite décision sur les transporteurs, notamment les publics d’entre eux.

En outre, elles estiment qu’à cause du dumping du marché, le secteur devient sous pression à tous les nouveaux du coût, notamment les carburants qui ont connu trois augmentations en six mois.