
Pour ce faire, la CCI Tunis a fait appel à Khalil Laabidi (futur ex-DG de la FIPA), Naïm Dhaouadi (sous-directeur à l’Unité de suivi des concessions) et un représentant du ministère de Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.

En outre, à l’adresse des étrangers qui étaient parmi l’assistance, M. Mouakhar a souligné que certes les Tunisiens doivent plus que jamais compter sur eux-mêmes, mais cela n’empêche qu’ils doivent aussi solliciter l’aide des partenaires étrangers.
Bref, pour le président de la CCI Tunis, la nouvelle loi de l’investissement, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2017, constitue un pas important pour le site Tunisie par sa clarté et les incitations qu’elle contient.
Cependant, outre la loi sur l’investissement, la rencontre a débattu deux autres sous-thèmes, à savoir la loi sur les incitations fiscales et celle du partenariat public/privé (PPP).
Comprendre par-là que les objectifs visés par le séminaire sont la contribution à la promotion de l’investissement, l’instauration d’un climat d’affaires propice et l’incitation à la création d’entreprises et donc de richesses.
Khalil Laabidi, nouveau président de l’ITI
Concernant la loi de l’investissement, Khalil Laabidi a donné de larges explications sur sa portée pour le nouveau modèle de développement que notre pays envisage de mettre en place. C’est presque un cours magistral qu’il a prodigué à l’assistance, faisant des comparaisons utiles et agréables entre la loi de 1993 et celle de 2016, entre ce qui se fait ailleurs et chez nous en la matière, entre développement tous azimuts et développement durable, etc.

Il s’agit d’une structure essentielle pour l’investissement dans notre pays, en ce sens que l’ITI sera désormais le seul interlocuteur de l’investisseur avec l’administration. Fini donc pour les investisseurs de se faire balader d’un bureau à un autre, d’une administration, d’un ministère à un autre.
C’est une bonne chose également, parce que c’est un homme du terrain, qui connaît les arcanes de notre administration pour avoir accompagné des milliers d’investisseurs étrangers en Tunisie.
Toutefois, une question demeure : va-t-on lui donner les moyens nécessaires pour remplir efficacement sa tâche?
Wait and see !


