La Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) affirme qu’elle décaissera les salaires de ses employés, malgré les difficultés financières dues au blocage et à l’arrêt de la production.

Le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique assure, dans un communiqué rendu public lundi 31 août 2020, qu’il déploie des efforts supplémentaires pour tenir ses engagements vis-à-vis de ses agents, de ses fournisseurs et de ses clients.

La solution pour débloquer cette situation sociale et économique ainsi que le retour d’activité dans le bassin minier, sont tributaires du retour de la production à son rythme normal, afin que l’entreprise puisse retrouver ses équilibres financiers et créer des postes d’emplois, mais aussi s’acquitter efficacement de son rôle social.

Il convient de rappeler que la CPG a repris le 14 août 2020, son activité pour ce qui est de l’extraction et de la production du Phosphate ainsi que son écoulement dans ses différents districts à Gafsa, à l’exception d’Oum Laârayes où plusieurs demandeurs d’emplois ne cessent d’organiser des sit-in, paralysant par conséquent l’activité de la Compagnie.

“Le retour des entreprises opérant dans le secteur du phosphate et des engrais permettra de retrouver un nouvel élan après les difficultés et entraves qu’elles ont rencontrées”, selon l’ex-directeur général de la CPG, Rafaâ Nassib, ajoutant qu’en cas de reprise de l’activité de ces entreprises au cours de la prochaine période, ces dernières pourraient retrouver leurs équilibres financiers et couvrir les charges financières mais également retrouver leur place à l’échelle nationale et internationale.

A Gafsa, le secteur du phosphate emploie près de 15 mille cadres et agents répartis entre la CPG et ses succursales, notamment la Société tunisienne du transport des produits miniers et la Société de l’environnement et des plantations.