Le Fonds mondial pour la Nature “WWF Tunisie” organise, vendredi 17 avril 2020, le quatrième “Virtual Panda Talk” portant sur le thème ” Les forêts tunisiennes : Etat des lieux et perspectives “.

Ce débat en ligne, qui démarrera à 15h00, abordera plusieurs questions dont le rôle des fôrets, la restauration des écosystèmes forestiers en Tunisie et l’implication de la société civile nationale dans leur conservation, indique WWF Tunisie dans un communiqué publié jeudi 16 courant.

Pour participer à cette conférence, il suffit de s’inscrire sur ce lien, https://docs.google.com/…/1FAIpQLSeWTXxj_FBNKGXhgC…/viewform, précise la même source.

La forêt tunisienne couvre une superficie de 5,6 millions d’ha (y compris les parcours et les nappes alfatières), soit 34% du territoire national. Elle abrite la majorité des 40 aires protégées et 41 sites Ramsar, selon les données du WWF.

Les forêts tunisiennes abritent 800 000 à 1 million d’habitants (120.000 ménages), soit 8 à 9% de la population totale avec une valeur économique des forêts estimée à 208 MDT, soit 0,3% du PIB et une valeur économique totale (des forêts et parcours) estimée à plus de 612 MDT, soit près de 1% du PIB, toujours selon la même source.

Les forêts tunisiennes sont réparties sur deux principales régions : la région des “Kroumirie” et des “Mogods” qui constitue la région forestière par excellence de la Tunisie. C’est le domaine du chêne-liège et du chêne zen avec de faibles superficies Pin maritime entre “Tabarka” et la frontière algérienne.

La deuxième région est celle du Haut Tell, dont la Dorsale Tunisienne constituée de plusieurs montagnes couvertes d’une végétation forestière de Pin d’Alep, de chêne vert et de Genévrier de Phénicie.

D’après la même source, les forêts tunisiennes sont exposées à diverses menaces qui sont principalement d’origine anthropique (incendies, coupes de bois illégales, défrichements en faveur des cultures, sur-pâturage, braconnages et urbanisation en périphérie des villes)

Et d’ajouter que ces dégradations sont aggravées par des phénomènes naturels fragilisant de plus en plus les forêts, tels que les effets du changement climatique, la hausse des températures et la baisse des précipitations, les maladies et attaques parasitaires.

La Direction Générale des Forêts (DGF) avait annoncé, dimanche dernier, l’arrestation de plusieurs individus accusés d’abattage d’arbres forestiers et d’appropriation illégale de biens domaniaux ainsi que la saisie de camions utilisés pour transporter, en cachette, des produits forestiers.

Les violations ciblant les espaces forestiers se sont multipliées, ces derniers temps, à l’heure où les efforts des autorités ont été orientés plutôt vers la lutte contre la pandémie du coronavirus, selon la DGF.