L’appétit de la Chine pour le brut reste gargantuesque, avec 39,23 millions de tonnes importées en février. Si elles sont en légère baisse par rapport à janvier (42,6 millions de tonnes) en raison d’un effet calendaire, elles grimpent nettement par rapport à février 2018 (32,26 millions de tonnes).

“Nous pensons que la vigueur des importations de pétrole s’explique par la nécessité de constituer des réserves pour de nouvelles raffineries”, ont commenté les analystes de Capital Economics.

Mais le marché se focalisait vendredi sur les importations tous produits confondu, qui ont chuté en février de 5,2% par rapport à l’année précédente.

“Les données des douanes chinoises étaient très mauvaises, elles sont venues décupler les craintes sur la croissance mondiale”, a résumé Stephen Brennock, analyste chez PVM.

 

Alors que la croissance de l’économie chinoise était officiellement de 6,5% en 2018, nombreux sont ceux qui doutent de la véracité de ce chiffre dont le « Conference Board », un institut de recherche économique américain, qui tablerait plutôt sur 4,1%.

Jeudi, la Banque centrale européenne avait revu à la baisse ses prévisions de croissance en zone euro, à 1,1% en 2019 et à 1,6%en 2020.

Ces mauvaises perspectives de croissance pèsent sur celles de la demande de pétrole, a expliqué M. Brennock.

Source : https://prixdubaril.com
https://www.lecho.be/economie-politique/international/asie/la-chine-talon-d-achille-de-l-economie-mondiale/10099347.html