La liste des bénéficiaires de la voiture populaire a été élargie pour concerner les personnes dont le revenu mensuel net ne dépasse pas 10 fois le Salaire minimum interprofessionnel garanti (environ 3.780 dinars/mois). C’est ce qu’a affirmé Fethi Bdour, directeur chargé du développement du commerce extérieur au ministère du Commerce, cité par la TAP.

Bdour précise que cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi numéro 8 de l’année 2019, relative au régime fiscal préférentiel concernant les voitures de tourisme, dont la puissance ne dépasse pas 4 chevaux-vapeur fiscaux, publiée le 25 janvier 2019 au JORT.

Pour un couple, le revenu mensuel ne doit pas dépasser une fois et demi le revenu précité (environ 5.670 dinars/mois), a indiqué le responsable, ajoutant qu’une famille ne peut bénéficier que d’une seule voiture populaire.

La loi stipule également la possibilité de renouveler cet avantage tous les 7 ans.

En dépit de l’entrée en vigueur de la décision de suppression de 16% des taxes appliquées sur les voitures populaires (impôt sur la consommation et la TVA), dans le cadre de la loi de finances 2019, les prix de vente des voitures ne vont connaître qu’une légère baisse, d’une moyenne de 1.200 à 3.000 dinars au maximum en raison de la dégringolade du dinar, a déclaré Monem Bousarsar, vice-président de la Chambre des concessionnaires automobiles.

La suppression de 16% des taxes sur les voitures populaires n’aura pas un impact important sur les prix de ces véhicules importés en devises.

A noter que plusieurs députés et l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) ont appelé le gouvernement à maîtriser les prix de la voiture populaire qui dépassent de loin le pouvoir d’achat du citoyen.