L’expérience des assistants parlementaires a démarré depuis la précédente législature, à la demande de tous les blocs pour aider les députés dans leur travail. Il s’agit d’une démarche bien connue dans tous les Parlements du monde. C’est ce qu’a déclaré Maher Medhioub, assesseur chargé de l’information et de la communication au parlement, au cours d’une conférence de presse.

Il a tenu à préciser en ce qui concerne la coopération, dans ce domaine avec le National Democratic Institute (NDI) américain, qu’au cours d’une réunion du bureau du Parlement le 29 janvier 2021, il a été convenu de signer un mémorandum d’entente qui consiste à soutenir le travail de l’institution parlementaire dans les domaines des médias, la société civile, les groupes et commissions et les régions à travers des assistants choisis parmi les nouveaux diplômés des universités tunisiennes.

Depuis son lancement en 2015, 76 jeunes ont bénéficié de ce programme par des stages d’une année non renouvelable avec une indemnité de 600 dinars.

Le parlementaire dira que 29 assistants ont été engagés en vertu d’un contrat de prestation de service et qu’ils n’ont pas le statut d’agent public. Leur mission consiste à aider les députés, a-t-il dit.

Pour rappel, la présidente du groupe parlementaire du Parti destourien libre, Abir Moussi, avait évoqué, mercredi 17 mars, sur une vidéo publiée dans les réseaux sociaux, la présence d’assistants parlementaires rémunérés par le NDI, dénonçant une ingérence étrangère dans les affaires du parlement.

Abordant la coopération parlementaire, Medhioub a précisé qu’il s’ait d’une tradition qui ne date pas de 2011. La diplomatie parlementaire est en totale harmonie avec la diplomatie officielle, a-t-il ajouté.

Maher Medhioub a ensuite a passé en revue les projets de coopération en cours avec notamment l’Organisation de la Coopération économique et sociale l’Union européenne, le PNUD et la Banque mondiale.