Le secteur de location de voitures enregistre annuellement un chiffre d’affaires de 1 milliard de dinars, mobilisant près de 10 000 emplois, a indiqué le chef de cabinet du ministre du Transport et de la Logistique, Fayçal Stambouli.

Intervenant lors du 1er colloque national organisé samedi 5 décembre à Tunis par la Chambre nationale des loueurs de voitures, Stambouli a mis l’accent sur l’importance de ce secteur qui compte plus de 450 sociétés ainsi que sa contribution au renforcement de l’économie nationale, notamment le secteur du tourisme et de l’investissement.

Stambouli a souligné l’effort déployé par le ministère pour résoudre des problématiques qui entravent le rendement du secteur dans le cadre d’une stratégie participative, soulignant, à cet égard, le rôle de la numérisation dans la promotion des prestations de services de ce secteur, dans la modernisation du système du transport, dans la promotion de l’investissement et la réalisation du développement durable, selon un communiqué publié samedi sur la page Facebook du ministère.

Il a exprimé son interaction avec l’initiative de la Fédération nationale des transports concernant la création d’un système global ” smart transport ” qui vise à fournir des conditions de travail aidant à assurer la haute qualité du service de transport, citant à cet égard le premier modèle “SmartRent Car” sous l’égide de la Chambre nationale des loueurs de voitures, en plus de l’installation des systèmes de suivi du parc par GPS.

Il a passé en revue les difficultés rencontrées par le secteur de location de voitures, concernant principalement le remboursement des crédits et des financements qui accablent les institutions par les amendes des infractions routières du radar, en plus de l’impact négatif de la pandémie du COVID-19, dont la baisse des réservations, en respect des mesures de confinement sanitaire et l’impossibilité de payer les salaires du personnel en raison de la suspension d’activité.

Par ailleurs, le responsable a appelé toutes les parties à réglementer et à protéger davantage ce secteur par l’application de la loi, recommandant en même temps de respecter la spécificité de cette profession, qui prend en compte les normes de sûreté et de sécurité.