Après avoir nié les faits, la Fédération générale de l’enseignement secondaire a présenté, vendredi 21 décembre, ses excuses aux journalistes qui ont été agressés par les enseignants lors de la marche de protestation organisée le 19 décembre à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis.

Dans un communiqué publié conjointement avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la Fédération a également exprimé sa compréhension envers les journalistes eu égard à leurs conditions de travail difficiles, affirmant comprendre les critères retenus par le syndicat des journalistes dans la classification des agressions, s’engageant à veiller sur la sécurité des journalistes et à faciliter leur travail.

Lors d’une réunion, les deux organisations ont indiqué qu’elles feront front contre toutes les tentatives visant à utiliser cet incident pour nourrir les hostilités, soulignant leur engagement à renforcer la coordination commune afin de garantir les meilleures conditions pour les journalistes, notamment lors des manifestations.

D’autre part, le SNJT se dit opposé à toutes les campagnes de dénigrement ayant ciblé les enseignants et leur syndicat.

Voilà une prise de position contraire à la déontologie journalistique. Et voilà qui encourage toute autre corporation d’engager de violence contre les journalistes, car convaincue qu’il lui suffira de présenter des excuses du bout des lèvres pour être pardonnée. Dommage!