Des économistes français démontrent, à travers une étude bien documentée, que les migrants ne constituent pas un fardeau pour les économiques européennes. Au contraire, ils constatent même qu’“une augmentation du flux de migrants permanents à une date donnée produit des effets positifs jusqu’à quatre ans après“, rapporte le site web francetvinfo.fr.

L’étude en question, publiée mercredi 20 juin 2018 dans le magazine Sciences advences, est l’œuvre de trois chercheurs du CNRS, de l’université de Clermont-Auvergne et de Paris-Nanterre. Pour élaborer cette étude, ils se sont appuyés sur les données statistiques de quinze pays de l’Europe de l’Ouest, dont la France, souligne notre source.

Pour ce faire, les chercheurs ont fait une distinction entre “migrants permanents“ et “demandeurs d’asile“, «en situation légale le temps de l’instruction de leur demande et considérés comme résidents une fois leur demande acceptée».

Les analystes soulignent que «l’Europe de l’Ouest a connu, entre 1985 et 2015, une augmentation importante des flux de demandeurs d’asile à la suite des guerres dans les Balkans et à partir de 2011…».

Selon les chercheurs français, «une hausse du flux de migrants produit des effets positifs jusqu’à quatre ans après : le PIB par habitant augmente, le taux de chômage diminue et les dépenses publiques supplémentaires sont plus que compensées par l’augmentation des recettes fiscales».

Et Hippolyte d’Albis, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École d’économie de Paris et co-auteur de l’étude sur l’impact des demandeurs d’asile sur l’économie, de préciser : «Trente ans d’accueil de demandeurs d’asile dans les quinze principaux pays d’Europe nous révèlent qu’il n’y a pas eu d’effets négatifs. Evidemment, il y a un coût, ces personnes vont être logées, parfois recevoir une allocation, mais cet argent va être redistribué dans l’économie… L’entrée sur le marché du travail, donc la contribution à l’économie va prendre du temps et ce n’est pas efficace. Il vaut mieux investir pour qu’il puisse rapidement intégrer le marché du travail».

Alors que diront les populistes européens –et d’ailleurs- de cette étude menée par ces éminents économiques ? 

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