Les sit-in sur les chemins de fer, en particulier, ceux du bassin minier de Gafsa, ont causé des pertes colossales à la SNCFT. La société a enregistré, entre 2011 et 2017, un manque à gagner de l’ordre de 95 million de dinars et des pertes estimées à 37 MDT rien qu’en 2017.

La valeur du manque à gagner a augmenté de 8 millions de dinars en 2011 à 95 millions de dinars en 2017, selon les premières estimations de l’expert désigné par la société.

Le nombre des protestations sur les chemins de fer a atteint, en 2017, environ 102 sit-in contre seulement 46 en 2015, soit une évolution de 121,73%, engendrant la perte de milliers de journées de travail, selon des données publiées mercredi 14 février par le ministère du Transport.

La SNCFT indique que les mouvements de protestation se poursuivent jusqu’à ce jour dans le bassin minier de Gafsa, surtout au niveau de la ligne numéro 13 reliant Gafsa à Sfax, perçue comme ligne vitale pour le transport du phosphate, de marchandises et de personnes.

La société a enregistré aussi des pertes estimées à plus de 14 million de dinars à cause du blocage du trafic des trains transportant le phosphate en 2017, et l’annulation de 744 voyages. Un manque à gagner estimé à plus de 8 millions de dinars a été enregistré à cause de l’annulation de 709 voyages.

La valeur du manque à gagner, en ce qui concerne le transport des marchandises en 2017, est estimée à environ 3,25 millions de dinars, soit une hausse de 217,18% par rapport à l’année 2015 (environ 1,024 million de dinars), alors que le manque à gagner concernant le transport interurbain est estimé à 2,129 millions de dinars.