Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) compte accorder à la Tunisie un crédit de 1,5 milliard de dollars (environ 3,7 milliards de dinars) dans le cadre de la nouvelle stratégie 2018/2020, afin de financer des projets de développement.

Ce financement sera sous forme de crédits avec facilité de paiement et de dons avec un taux qui ne dépasse pas 5%, a fait savoir le directeur du département des programmes des pays de la région relevant de la BID, Ahmed Salah Hariri.

Il a ajouté, au cours d’un atelier consacré à l’élaboration du document de partenariat stratégique entre la BID et la Tunisie (2018/2020), organisé mardi 26 septembre à Tunis, que la nouvelle stratégie de la banque sera basée sur le renforcement de l’intégration sociale, le développement global, la contribution au développement de l’infrastructure, l’appui au secteur privé et l’attraction des investisseurs des pays membres.

Le responsable a précisé que l’élaboration de ce document aura lieu après les négociations devant se tenir avec les ministères, les entreprises nationales, les représentants du secteur privé, la société civile et certaines organisations en Tunisie.

Hariri a souligné que la banque œuvre au développement de l’exportation des produits tunisiens, qui existent déjà sur 57 marchés, vers plusieurs autres pays, outre le renforcement des compétences des exportateurs dans les domaines du financement, de la commercialisation et de la création d’emplois au profit des jeunes.

Pour sa part, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale,Zied Laadhari, a mis l’accent sur l’importance du partenariat avec la BID dans le financement de plusieurs projets de développement qui ont été présenté lors de la conférence sur l’investissement (novembre 2016). Et d’ajouter que la nouvelle stratégie de ladite banque devra tenir compte des spécificités de cette période, à travers des crédits avec facilité de paiement.

Il estime que l’appui du secteur privé tunisien, l’impulsion du commerce, la consolidation des emplois crées, le renforcement de la finance islamique et le développement des compétences dans des domaines vitaux reflètent la confiance de la BID dans les orientations et les choix du gouvernement.

Laadhari a précisé que le partenariat avec la BID favorisera le renforcement de la coopération technique et l’échange des expériences réussies dans des domaines prioritaires pour améliorer la visibilité des compétences tunisiennes à l’étranger.

A noter que la BID dont les activités ont démarré, en octobre 1975, vise le développement socio-économique des pays membres.