Le parti Qalb Tounes a démenti, mardi 10 décembre, l’information selon laquelle il présenté les candidatures de personnalités à des postes ministériels et gouvernementaux, et que, dans ce cas, les noms qui ont circulé dans certains médias sont sortis de l’imagination de leurs auteurs.

A l’issue de la réunion ordinaire de son bureau politique, le parti assure que les consultations avec le chef du gouvernement désigné n’ont pas “atteint ce stade avancé”, rappelant ses conditions pour former un gouvernement, à savoir “donner la priorité à la compétence, sans quota partisan”.

D’autre part, Qalb Tounes a mis en exergue, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, les droits et libertés acquis depuis la révolution de 2011, appelant à la “nécessité de prendre davantage soin des droits économiques et sociaux fondamentaux de tous les Tunisiens après la dégradation du pouvoir d’achat et du manque de conditions de vie fondamentales et décentes pour de nombreux groupes marginalisés et oubliés”.

Le bureau politique du parti a également appelé tous les représentants du bloc à se consacrer à leur travail parlementaire “pour servir le peuple qui les a élus”.

Le parti Qalb Tounes, créé en juin 2019 par Nabil Karoui, est arrivé à la 3e place lors des législatives de 2019 avec 38 sièges derrière Ennahdha (54) et le Bloc démocrate (41), mais n’a pas été associé, officiellement, dans les tractations pour la formation du nouveau gouvernement, plusieurs de ses adversaires politiques le soupçonnant de corruption.