Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a énuméré, lundi à Tunis, les défis auxquels le monde doit faire face aujourd’hui et les réponses susceptibles de résoudre les problèmes actuels.

Evoquant le défi du changement climatique, Antonio Guterres a souligné, lors de sa visite à la faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis ( FSJPS) que le monde entier vit dans une situation particulièrement difficile, estimant “qu’on est en train de perdre la bataille contre le changement climatique”.

” La volonté politique de répondre et de combattre le changement climatique est insuffisante face à l’ampleur de ce défi “, a-t-il regretté, insistant sur la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour contenir ce phénomène.

Les conséquences du changement climatique sont terribles, a-t-il rappelé, citant le problème de la sécheresse qui détruit progressivement de larges territoires du monde où l’activité économique devient impossible, entraînant un départ des populations (des réfugiés climatiques) et contribuant à la croissance des mouvements migratoires.

En outre, les vagues de chaleur associées à la pollution causent des centaines de milliers de morts additionnels dans le monde sans parler des répercussions sur l’économie et la société, a-t-il encore dit.

D’après le secrétaire général de l’ONU, le changement climatique est le défi essentiel à relever. “Les jeunes jouent un rôle primordial, puisqu’ils vont subir toutes les conséquences de ce changement climatique “, a-t-il estimé.

Un autre défi auquel le monde doit faire face, celui de la globalisation, a affirmé Ant?nio Guterres, précisant qu’on a cru que la globalisation pourrait contribuer au renforcement des égalités à travers le monde et à la multiplication des richesses, mais les problèmes actuels prouvent qu’on avait tort et que la globalisation n’a contribué qu’à renforcer les inégalités.

Le secrétaire général de l’ONU a aussi fait le point des problèmes de sécurité dans le monde, citant notamment ceux que la Tunisie confronte actuellement à savoir le terrorisme.

De son côté, la doyenne de la FSJPS Neila Chaabane, a déclaré à l’agence TAP que ” la visite du secrétaire général de l’ONU est un grand honneur pour notre faculté et une reconnaissance pour sa valeur académique “.

La faculté dispose du plus grand nombre d’institutions et compte deux mille étudiants dont la majorité sont des filles (60% filles), a notamment ajouté Neila Chaabane.