Abdelbasset Ben Hassen, président de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), a déclaré que la relation entre policiers et citoyens ne répond pas aux aspirations de la société civile qui défend les droits humains, selon l’agence TAP.

Pour lui, cette relation doit être fondée sur le respect des droits et des devoirs par les deux parties et sur la protection des libertés qui reste un objectif à réaliser.

S’exprimant à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat entre l’IADH et la Ligue tunisienne sécurité et citoyenneté, mardi 14 août 2018, Ben Hassen a ajouté que le but de cette convention est d’instaurer de nouvelles relations entre policiers et citoyens de façon à ce que l’institution sécuritaire s’acquitte de ses fonctions dans le respect des droits de l’Homme.

La réalisation de cet objectif par les organisations de la société civile et les associations de sécurité est un pas vers la concrétisation du principe de citoyenneté, a-t-il souligné, mettant l’accent sur l’importance de réaffirmer le respect au caractère civil de l’Etat et à la défense des droits humains.

Pour sa part, Moez Debbabi, président de la Ligue tunisienne sécurité et citoyenneté, a indiqué que cette convention vise à renforcer la dimension des droits humains au sein de l’institution sécuritaire. Elle prévoit l’intensification des sessions de formation en faveur des policiers et des citoyens pour améliorer la relation entre eux dans le cadre du respect mutuel et de la conformité à la loi, a-t-il dit.