De mars à avril, la plupart des régions du gouvernorat de Nabeul vivent à l’heure de la saison de cueillette et de distillation des fleurs de bigaradier. Cette campagne crée une ambiance festive à Nabeul et dans la région du Cap Bon.

La récolte enregistrera, cette année, une augmentation de 10%, selon les estimations du commissaire régional au développement agricole à Nabeul, Moncef Taieb.

Elle atteindre 1500 tonnes dont 1500 kg de néroli, huile essentielle obtenue de la distillation à la vapeur d’eau des fleurs d’oranger ou de bigaradier et utilisée notamment dans la fabrication des produits cosmétiques (une tonne de fleurs de bigaradier produit 1kg de néroli et 600 litres d’eau de fleur d’oranger), a-t-il précisé.

Environ 60 % de la production est transformée dans les cinq distilleries industrielles de la région et par les méthodes de distillation traditionnelle dans les villes nabeuliennes notamment Beni Khiar et Dar Chaabane qui accaparent envrion 60% des superficies consacrées à cette culture au Cap Bon qui compte plus de 125 000 pieds de bigaradiers s’étendant sur une superficie de 450 ha.

La même source a rappelé que la cueillette des fleurs de bigaradier garantit des revenus non négligeables aux agriculteurs, aux industriels ainsi qu’aux familles de la région dans la mesure où “El wazna z’har” (l’unité de vente de ce produit = 4 kilos de fleurs de bigaradier) oscille en moyenne entre 30 et 35 dinars et elle a atteint dans certaines saisons 75 dinars.