Le PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Moncef Harrabi, qui participait à la seconde édition du BGS Solar Summit (sommet sur l’énergie solaire), organisé par BGS group, les 20 et 21 novembre 2017 à Tunis, a réaffirmé “l’engagement de la STEG à contribuer à concrétiser la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030, en continuant à assurer son rôle de locomotive de l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables “.

Ainsi, la STEG envisage, selon son PDG, “la réalisation de plusieurs projets dont la production de 300 mégawatts photovoltaïque dans le sud tunisien et la mise en place d’une centrale éolienne de 80 mégawatts dans le gouvernorat de Kébili”.

La STEG s’est également engagée à “préparer l’infrastructure nécessaire à l’intégration des énergies renouvelables par les privés qui assureront les deux tiers des 2000 MW envisagés à fin 2020”.

S’agissant de l’appel d’offres évoqué par le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Harrabi a fait savoir que “cet appel d’offres concerne 6 projets de production d’énergie solaire, deux projets de production d’énergie éolienne et d’autres petits projets de développement d’énergies renouvelables (moins de 5 MW) dans plusieurs régions du pays “.

Harrabi a aussi évoqué “le projet de connexion électrique entre la Tunisie et l’Italie actuellement au stade des études préliminaires, le projet d’une centrale de stockage d’énergie à Oued el Maleh dont le coût dépasse les 1000 millions de dinars et dont la réalisation sera assurée à raison de plus de 75% par des entreprises tunisiennes ainsi que le projet “Smart Grid” (réseau d’électricité intelligent), dont la phase pilote a enregistré l’installation de 400 mille compteurs intelligents à Sfax, en attendant sa généralisation à tout le réseau”.

Interrogé sur les dettes de la STEG auprès de ses clients publics et privés, il a affirmé que “malgré les quelques prémices d’amélioration enregistrés en matière de recouvrement des impayés, les dettes de la STEG s’élèvent à 1 milliard de dinars dont 400 millions de dinars auprès des entreprises et administrations publiques et 600 millions de dinars auprès des clients privés”.

Harrabi a souligné que “durant les 10 premiers mois de l’année en cours, la STEG a réussi à améliorer le niveau d’encaissement des dettes de 300 millions de dinars par rapport à l’année précédente, mais cela reste très insuffisant. La STEG envisage tous les recours légaux possibles pour recouvrer ses impayés, dont les coupures d’électricité”.