Le prêt accordé par la Banque européenne d’investissement (BEI) au Groupe chimique tunisien (GCT) pour la mise à niveau environnementale des sites de Mdhilla et de Skhira “ne pourra pas être versé en intégralité, en raison des retards pris par le promoteur dans la réalisation dudit projet”. C’est ce qu’a fait savoir le chef de la représentation de la BEI en Tunisie et en Algérie, Jean-Luc Revéreault, lors d’une rencontre avec la ministre tunisienne de l’Energie, de l’Industrie et des Mines, Neila Gongi. C’était le 4 février 2022.

Revéreault, rapporte par un communiqué de la BEI publié lundi 7 courant, a également précisé que son institution a récemment adopté une nouvelle politique de financement des projets dans le secteur de l’énergie qui exclut dorénavant les projets qui ne sont pas en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris signé à l’issue de la COP21.

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Cependant, il a rappelé la disposition de la BEI à accompagner la Tunisie dans sa transition énergétique en vue de réduire sa consommation de gaz et se déclare prête à financer les programmes d’efficacité énergétique et de production d’énergie renouvelable.

La réunion entre la ministre de l’Energie, de l’Industrie et des Mines et la délégation de la BEI, a été l’occasion d’effectuer un tour d’horizon des projets financés par la BEI dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des mines, secteurs qui représentent plus de 1 milliard d’euros d’engagement sous forme de prêts concessionnels et d’assistance technique.

Rappelons que le ministère de l’Energie, de l’Industrie et des Mines avait affirmé, le 4 février 2022, dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, l’engagement de la BEI à poursuivre le soutien des projets de mise à niveau environnementale du Groupe Chimique Tunisien.