Le déficit budgétaire s’est allégé de 38%, durant les huit premiers mois de l’année 2021, pour s’établir à 3 milliards de dinars, contre 4,9 milliards de dinars, à fin août 2020, selon les Résultats provisoires de l’Exécution du Budget de l’Etat, rendus publics, samedi, par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’appui à l’investissement.

Cette baisse du déficit a été favorisée par l’accroissement des ressources budgétaires de 10,4%, à 20,5 milliards de dinars, grâce à l’amélioration de ressources fiscales de près de 16%, à 19,3 milliards de dinars.

En revanche, les dépenses budgétaires ont enregistré une hausse minime de 2%, à 23,5 milliards de dinars, due à l’augmentation de dépenses de rémunération de 5,7%, passant de 12,6 milliards de dinars, à fin août 2020, à 13,3 milliards de dinars, à fin août 2021. En fait, la masse salariale représente 56,6% de l’ensemble de dépenses de l’Etat.

Les ressources de Trésorerie ont enregistré, selon la même source, une hausse de près de 14%, à 11,7 milliards de dinars, à fin août 2021. Ces ressources sont composées essentiellement (à hauteur de 82%) de ressources d’emprunts, lesquelles s’élèvent à 9,6 milliards de dinars, dont des ressources d’emprunts intérieurs à hauteur de 5,4 milliards de dinars, et des ressources d’emprunts extérieurs de l’ordre de 4,2 milliards de dinars ; et aussi d’autres ressources (2,1 milliards de dinars).

Les deux tiers de ressources de Trésorerie (environ 7,6 milliards de dinars) ont été alloués au remboursement du principal de la dette, alors que près de 3 milliards de dinars ont été réservés au financement du déficit et 1,2 milliards de dinars au prêts et avances nets du trésor.