Selon nos confères d’econostrum.info, l’UNESCO, dans son dernier rapport intitulé La course contre la montre pour un développement plus intelligent” publié jeudi 11 février 2021, «… dénonce la faible proportion de femmes diplômées en ingénierie dans le monde », car elles ne seraient que 28% en sciences contre 40% en informatique.

Commentant ledit rapport, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, indique : « Aujourd’hui encore au XXIe siècle, les femmes et les jeunes filles sont tenues à l’écart des domaines liés à la science, du fait de leur genre. Les femmes doivent savoir qu’elles peuvent exceller dans la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, et qu’elles ont le droit de participer au progrès scientifique ».

Mais ce rapport, qui sera publié en avril prochain, bouleverse, comme le souligne econostrum.info, un certain nombre d’idées reçues.

En effet, il nous apprend par exemple que « les plus fortes représentations de femmes parmi les diplômés en ingénierie se situent dans les Etats arabes, notamment en Algérie (48,5%), au Maroc (42,2%), en Syrie (43,9%) et en Tunisie (44,2%). Seuls quelques pays d’Amérique latine arrivent à des chiffres similaires (47,5% au Pérou, 45,9% en Uruguay, 41,7% à Cuba) ».

A l’inverse, plusieurs pays membres de l’OCDE «… n’arrivent même pas à atteindre la moyenne de 28% ». C’est le cas par exemple de la France, qui ne compte parmi ses ingénieurs que 26,1% de femmes, les Etats-Unis 20,4%, le Canada 19,7% et le Japon 14%.

Alors une fois n’est pas coutume, les pays arabes en général et maghrébins en particulier font quelque chose de positif mieux que les autres, et ce même si la situation varie d’un pays à un autre.

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