Les difficultés du secteur des restaurants touristiques, la lenteur de l’application des mesures du gouvernement pour le sauvetage du tourisme, la réticence des banques pour le financement du secteur, l’imposition fiscale et la multitude des structures de contrôle ainsi que la révision des lois obsolètes qui régissent cette activité.

Ce sont là les dossiers qui ont été examinés au cours d’un débat ayant réuni, jeudi 17 septembre 2020, le ministre du Tourisme, Habib Ammar, et les membres du Conseil exécutif et ceux du Comité d’honneur de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT).

Le débat a essentiellement porté sur la vision stratégique de développement d’un maillon essentiel de la chaîne touristique nationale qui compte aujourd’hui plus de 380 unités qui emploient plus de 25 000 personnes.

Habib Ammar a saisi cette l’occasion pour mettre en relief l’importance du secteur des restaurants touristiques dans la chaîne touristique ainsi que l’opportunité d’une concertation permanente avec la profession en vue de trouver les meilleures réponses à la crise actuelle. Il annonce, au passage, la création d’une cellule de veille et d’écoute réunissant tous les acteurs du secteur.

Pour sa part, Sadok Kouka, président de la FTRT, estime nécessaire d’accompagner le développement de ce secteur qui court l’effondrement.

D’autre part, il demande la levée de l’injustice fiscale dont fait l’objet le secteur et l’accélération du processus de révision des lois anciennes qui handicapent l’investissement, l’emploi et son développement.

Dans ce cadre, Habib Ammar a exprimé la disponibilité de son département pour résoudre les problèmes du court terme mais aussi de se pencher d’une manière approfondie sur les orientations stratégiques du secteur demandant dans le même sillage aux responsable de la FTRT de lui soumettre, dans les plus brefs délais, des propositions précises sur les dossiers de la fiscalité et des crédits bancaires en vue de les traiter avec ses homologues du gouvernement concernés.