L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 11 février, en plénière, un projet de loi autorisant l’Etat à souscrire au capital de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), à hauteur de 5 millions de dollars.

Cette participation aidera la Tunisie, selon le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, à bénéficier de ses financements pour la réalisation de projets d’infrastructures, dont la construction des ports maritimes, aéroports, chemins de fer et autres autoroutes.

“La réduction de la balance commerciale avec la Chine exige l’amélioration de la compétitivité des entreprises et le renforcement de la présence des produits tunisiens sur les marchés internationaux”, a-t-il dit.

La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII ou AIIB), rappelle-t-on, est une banque d’investissement proposée par la Chine pour répondre au besoin croissant d’infrastructures en Asie du Sud-Est et en Asie centrale. Elle agit dans le cadre de la stratégie de la nouvelle route de la soie, développée par la Chine.

L’institution a opté, ces dernières années, pour l’ouverture sur le continent africain. C’est ainsi que la Tunisie rejoint dix pays du continent ayant déjà intégré la banque, à savoir l’Afrique du Sud, Egypte, Ethiopie, Kenya, Soudan, Algérie, Ghana, Maroc, Libye et Togo.