Seulement 6 des 22 établissements médiatiques ont présenté une liste de leurs directeurs et journalistes concernés par l’obligation de déclaration de patrimoine, lit-on dans un communiqué de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), rendu public vendredi 19 avril.

Il s’agit de l’Agence Tunis Afrique-presse, de l’Etablissement de la radio tunisienne, de l’Etablissement de la télévision, de la radio Diwan FM, de la radio Zitouna et de la radio Shems FM.

“Cette mesure vise à constituer une base de données sur les journalistes”, indique l’instance, appelant les médias concernés par l’obligation de déclaration de patrimoine à appuyer l’effort national en matière d’instauration des principes de transparence et d’intégrité.

Pourtant, les journalistes sont les premiers, très souvent, à donner de leçon de morale, à dénoncer, à critiquer…

L’INLUCC a entamé depuis la fin du mois de janvier dernier l’envoi des avertissements aux réfractaires et devrait commencer l’application des sanctions aux réfractaires et demander aux structures publiques de déduire les deux tiers de leurs salaires conformément à la loi.