Le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Abdelkaddous Saadaoui, a assuré, mardi 18 décembre à Mahdia, que d’ici la fin du mois de février 2019, chaque gouvernorat sera doté d’une maison de jeunes deuxième génération.

“L’année 2019 verra l’installation d’une centaine d’institution de ce genre à raison de 4 institutions par gouvernorat”, a-t-il précisé en marge d’une réunion de la commission régionale de suivi de l’évolution des prix et de l’approvisionnement et de lutte contre la contrebande et le commerce parallèle.

Saadaoui a, par la même occasion, déclaré à la presse que cette expérience, lancée à la cité Ettadhamen dans la capitale Tunis constitue “le point de départ aux initiatives citoyennes et vise à investir dans les ressources humaines et notamment la jeunesse”.

Selon le secrétaire d’Etat, les mesures annoncées récemment par le chef du gouvernement en faveur de la création d’une centaine de terrains de sport dans les quartiers populaires, ont déjà été mises en oeuvre en coordination avec les ministères de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.

Et d’ajouter que “le texte de loi relatif à la création d’une agence nationale de l’action volontaire est fin prêt, au même titre que la loi d’orientation dans le secteur de la jeunesse pour l’installation des conseils locaux de la jeunesse à Ben Guerdane, Testour, Tunis, Kasserine et le Kef, en attendant le reste des régions.

Les chiffres annoncés par les instituts de sondage en Tunisie révèlent que les jeunes tunisiens de moins de 35 ans (60% de la population), n’ont plus confiance en les institutions de l’Etat.

Les analystes expliquent ce manque de confiance par l’absence de solutions concrètes aux questions inhérentes à l’emploi et à l’encouragement des jeunes, face à l’amplification des problèmes liés à la drogue, à l’émigration clandestine et à l’exclusion des jeunes de la vie publique.