“Il est temps d’arrêter l’interaction avec les biens de l’Etat suivant la mentalité communément connue sous “Rizk El bilik” (gaspillage et dilapidation des biens publics), mais d’œuvrer à leur préservation pour les générations futures, tout en les valorisant afin d’en faire une base pour l’impulsion de l’investissement, du développement et de l’emploi.

Les propos sont ceux du nouveau ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hédi Mekni, qui présidait, samedi dernier à Hammamet, une journée d’études sur “les règles de la gouvernance et de la rationalisation de la gestion des mutuelles”.

Mekni a souligné que la démarche de son département sera axée sur la consolidation de ce qui a été réalisé, et que toutes les situations qui répondent à des conditions légales sont concernées par la régularisation, y compris les agglomérations.

Sur un autre plan, le ministre rappellera le rôle que jouent les mutuelles en matière de services sociaux et de loisirs au profit des employés des établissements et des ministères, de manière à contribuer à leur encadrement et à alléger la pression qu’ils subissent, créant par conséquent un climat favorable au travail au sein des entreprises.

D’après lui, le nouveau climat politique et de liberté post-révolution a contribué à la multiplication du nombre d’associations qui s’élève, aujourd’hui, à près de 22.000 dont 1.200 mutuelles.

Cette évolution a été accompagnée du développement des mécanismes de fondation des associations et la détermination de leurs activités, dans le cadre de mécanismes de contrôle qui ne limitent pas la liberté d’exercice mais veillent à ce qu’elles (associations) travaillent conformément à la loi les régissant.

Pour sa part, Noureddine Bibeni, coordinateur de la première rencontre nationale des mutuelles, a expliqué le choix du thème de cette journée d’études “gouvernance de la gestion des mutuelles”. Il a réaffirmé le respect des mécanismes juridiques de gestion des mutuelles ayant bénéficié d’un financement public et répondant aux règles de la bonne gouvernance, l’objectif étant d’assurer l’efficacité et la transparence dans l’action des mutuelles.

Pour ce faire, il a fait observer que le centre “IFADA” a récemment publié un guide de gestion administrative et financière pour les associations, outre la mise en place d’un mécanisme de maîtrise de la gestion en leur sein pour réaliser les objectifs escomptés dans le cadre de la loi et l’intérêt de leurs adhérents.