“La Tunisie a besoin aujourd’hui d’un programme de salut qui repose sur la solidarité entre tous les Tunisiens”. C’est ce qu’indique, vendredi 2 novembre, le coordinateur du mouvement “La Tunisie en avant”, Abid Briki.

“On ne peut pas parler actuellement des grandes réformes”. Les grandes réformes ne peuvent être engagées que dans un climat de paix sociale, alors que le climat qui prévaut actuellement est miné par la tension et l’instabilité”, a-t-il indiqué lors d’une cérémonie organisée à Tunis en l’honneur du militant Hédi Timoumi à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage “La nouvelle gauche mondiale face aux défis de l’heure”.

“L’hommage rendu à Hédi Timoumi est une occasion pour inviter à nouveau la gauche à se rallier à une vision qui rompt avec les conflits idéologiques classiques ayant marqué les années 70 du siècle précédent”, a-t-il indiqué, faisant remarquer que ces conflits ne sont plus tolérés aujourd’hui, notamment à la lumière des grandes mutations ayant marqué la scène politique après la révolution du 14 janvier.

“La gauche des années de plomb a conduit à l’éclatement de la famille de gauche”, a-t-il regretté.