La Ligue nationale pour la sécurité et la citoyenneté “LNSC” est la nouvelle organisation sociale qui vient de voir le jour en Tunisie avec pour objectif d'”œuvrer à instaurer le respect mutuel entre le citoyen et l’homme de sécurité et établir la confiance mutuelle pour contribuer à améliorer les prestations de l’institution sécuritaire au service du citoyen”, et ce avec la participation d’experts en sécurité, chercheurs, artistes et journalistes.

L’annonce de la création de La Ligue est intervenue jeudi 26 juillet 2018 lors d’une conférence de presse tenue à la Cité de culture. Elle estprésidée par le capitaine de la protection civile Moez Dabbabi, avec comme adjoints Meriem Abid (présidente d’une association) et Mohamed Kaabi (commissaire général de la police). Elle compte parmi ses membres l’artiste Sonia Mbarek.

En vertu de son statut, la Ligue s’emploie à “associer le citoyen à l’instauration d’une institution sécuritaire idéale et au perfectionnement de ses prestations au service de la nation et du citoyen dans le cadre de son action associant toutes les composantes de la société civile et de l’institution sécuritaire”.

Après avoir présenté la nouvelle ligue, Moez Dabbabi a indiqué que son financement est soumis au décret 88 de l’année 2011 régissant l’action des associations, dans le cadre d’un partenariat avec les associations civiles.

Des communications ont été données à cette occasion sur l’adaptation de l’action sécuritaire au concept de citoyenneté, de démocratie et de droits de l’Homme, par le président de la Ligue, Moez Dabbabi, le président du bureau d’études sur la sécurité globale, Rafik Chelli, le président du conseil d’administration de l’Institut arabe des droits de l’Homme, Abdelbasset Ben Hassen, et le professeur de droit constitutionnel, Mohamed Mahfoudh.

La nouvelle ligue a créé des sections à l’échelle régionale et les grandes villes du pays et compte plusieurs commissions des différents corps de sécurité sur la réflexion, les études, les affaires juridiques, la formation, la culture, l’enseignement, les arts, les conférences, les expositions, l’action sociale, la planification, la programmation et la femme sécuritaire.