
Pour mettre fin à la torture dans les prisons, la société civile doit faire preuve de vigilance, recenser les atteintes et faire pression sur l’exécutif pour barrer la route au despotisme, a-t-il soutenu lors d’une manifestation organisée à la Cité de la culture à l’occasion de la célébration, mardi 26 juin, de la Journée mondiale de soutien aux victimes de torture.
Le rapport de l’Instance nationale pour la prévention de la torture a été présenté lors de la manifestation. Dans un sondage réalisé par l’instance sur la perception qu’ont les Tunisiens de la torture, 40% des sondés l’associent à une agression physique, 19% à une injustice, 7% à une dictature et 5% à une atteinte aux droits humains.
Au moins 14,4 % des sondés indiquent avoir subi des mauvais traitements et de maltraitance et 3,3% d’actes de torture de la part d’agents de la fonction publique.
D’après le sondage, 76,4% des Tunisiens estiment que les actes de torture sont commis par les agents des services de renseignement (police police), tandis que 20% considèrent qu’ils sont commis par des agents pénitentiaires.
Il ressort également du rapport, que 66% des Tunisiens estiment que les actes de torture ont diminué depuis 2011, alors que 34% croient qu’ils ont pris de l’ampleur depuis 2011.


