Le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont signé, vendredi 20 avril à Tunis, le document du projet “Appui à la formalisation de la vision sectorielle de la jeunesse en Tunisie (2018-2020)”.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Majdoline Cherni, ministre de la Jeunesse et des Sports, de El Kebir Alaoui, représentant-résident adjoint du PNUD Tunisie, et Wissem Moatemri, représentant du ministère des Affaires étrangères.

Selon Majdoline Cherni, ce projet entre dans le cadre d’un processus de formalisation de la vision sectorielle triennale du ministère, en réponse aux besoins des jeunes, formulés et identifiés à la suite du dialogue sociétal lancé en 2016, incluant plus de 40.000 jeunes de toutes les régions du pays, et qui a été clôturé par l’organisation d’un congrès national de la jeunesse.

Il vise a appuyer le ministère dans la traduction de sa vision stratégique en un plan d’action en vue de mettre en place un environnement propice à l’émergence d’une jeunesse citoyenne, qualifiée et autonome, épanouie et socialement engagée, a ajouté la ministre.

Pour le représentant-résident adjoint du PNUD Tunisie, le PNUD apportera un appui technique et financier au ministère de la jeunesse et des sports pour la formalisation et la validation de sa vision sectorielle de la jeunesse.

Il a jouté que “la mise en oeuvre de cette approche s’appuie sur le rôle primordial des maisons des jeunes, d’où le choix de cinq maisons de jeunes pilotes représentant les gouvernorats de Médenine, Tataouine, Kairouan, Sousse et Jendouba, qui seront ciblées et réhabilitées avant de généraliser l’expérience à l’échelle nationale.

L’objectif de cette expérience est de permettre à ces maisons de jeunes de fournir des services innovants et réadaptés aux attentes des jeunes, d’offrir des espaces et des services de qualité qui contribueront à la promotion de la citoyenneté, du volontariat, de l’entreprenariat et de la créativité des jeunes. Ces espaces compteront en plus sur un personnel compétent et qualifié et seront dotés d’un mode de gouvernance flexible.

La mise en place de ce projet qui nécessite un cout de 4,1 millions de dollars, doit impliquer nécessairement un grand nombre d’acteurs nationaux comme les ministères, la société civile, les organisations non gouvernementales, ainsi que le secteur privé.

Le représentant du ministère des affaires étrangères a espéré à ce propos que le ministère sera un partenaire actif dans la réalisation de ce projet et un trait d’union entre le gouvernement et les différentes parties internationales associées à ce projet.