Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Bandar Hajjar, a affirmé que les investissements nécessaires pour financer les projets d’infrastructure et les objectifs de développement durable dans les pays membres dépassent les capacités du groupe de la BID.

Il a ajouté, à l’ouverture officielle des 43èmes réunions annuelles dudit Groupe (du 1er au 5 avril 2018, à Gammarth) que ces projets exigent des partenariats avec les institutions qui disposent de fonds à moyen et à long termes et avec les banques multilatérales et les marchés financiers mondiaux.

Le président du groupe de la BID a souligné que l’institution financière œuvre à mettre en place un modèle pilote de développement en vertu duquel elle se transformera en une banque de développement et de développeurs.

Selon lui, les développeurs englobent les secteurs public et privé, les institutions de la société civile, les universités et les centres de recherche.

Bandar Hajjar a indiqué que le gap de financement entre les financements disponibles auprès de la BID et les programmes augmente, d’autant plus que les pays membres de la banque ont un besoin annuel d’environ 700 milliards de dollars pour financer les objectifs de développement durable.

“Le gap s’élargira de plus en plus d’ici 2030, avec une augmentation de la population de 1,7 milliard habitants à 2,2 milliards habitants”, a encore dit Hajjar.