En intégrant le circuit formel, les travailleurs informels dont le nombre est estimé à 1 million de personnes en Tunisie peuvent contribuer, à hauteur de 500 millions de dinars par an, à alimenter les ressources des Caisses sociales. C’est en tout cas ce que pense le ministre des Affaires Sociales, Mohamed Trabelsi, qui s’exprimait lors d’une conférence nationale sur l’économie sociale et solidaire tenue à Tunis.

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Il a souligné que cette économie est de nature à régler la crise des Caisses sociales qui nécessite, selon lui, d’élargir la base des cotisations et d’orienter les travailleurs vers le secteur formel.

Il plaide donc pour la nécessité d’ancrer ce modèle économique dans la mesure où il permet de résoudre plusieurs questions dont le développement, le chômage et la centralisation.

L’économie solidaire, a-t-il dit, contribue également à développer le secteur agricole à l’heure où la conjoncture actuelle est marquée par des revendications sociales, une faible contribution du secteur privé à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) (entre 10 et 12%) et une augmentation du taux de la pauvreté.

Selon le ministre, ce modèle économique a été introduit tardivement en Tunisie, déplorant le manque des coopératives dans le secteur agricole dont le nombre s’élève seulement à 18 par rapport à celles opérant à travers le monde (1 million de coopératives).

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