Le recours aux compétences étrangères

Par : Autres

 

La Tunisie a plutôt
besoin de lancer un appel d’offres pour l’octroi d’une licence composite de
3G et de WiMax afin de dynamiser le marché des télécoms et offrir de
meilleures perspectives au développement économique du pays dans le cadre de
l’économie numérique et du savoir. Aussi, vous pointez du doigt et à juste
titre sur la question de l’emploi des cadres (sup. et dirigeants) tunisiens
et le recours aux compétences étrangères.

 

La participation de ces
compétences étrangères, dont le coût est très élevé pour les entreprises et
le pays, au lancement des affaires pourrait s’avérer nécessaire. En
revanche, ce recours ne doit pas être éternel et devrait être limité et dans
le temps et en nombre (ou masse salariale).

 

Il serait plus
judicieux d’encourager les entreprises à former leurs cadres locaux et en
cas de besoin de compétences non disponibles sur le marché local, il serait
plus intéressant de favoriser des compétences tunisiennes exerçant à
l’étranger, pour des raisons de culture et de développement économique.

 

Malheureusement, le
constat est plutôt négatif car ces compétences tunisiennes (maghrébines,
arabes, africaines) exerçant à l’étranger seraient souvent écartées (y
compris par des Tunisiens) pour des raisons très légères ou alors en leur
refusant ce qu’on veut bien attribuer aux candidats étrangers.

 

Au moment où le chômage
des cadres atteint des niveaux records, la Tunisie a le droit de protéger
ses intérêts (cadres, marché…), comme tous les pays du monde, et ce de
manière raisonnable et loin de tout excès ou xénophobie.

 

M. Bouanane, Consultant
en Télécommunications.

 

Réaction à l’article :
Trois licences de Télécoms en Tunisie en 2008

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