Quand la nature vous pose un lapin

ClimatVous ne pouvez que crier à l’AIDS ! Si votre situation de terrien empire. Et si on regarde les enchaînements des phénomènes, cela va plus vite que 24 images par seconde.

Si on connaissait le cancer et les autres maladies classiques depuis longtemps, le service marketing de Dame nature a décidé de nous gratifier chaque jour d’un nouveau mal. Il y eut d’abord et surtout le SIDA, ensuite les vaches devinrent folles et les poules nous prirent en grippe ; de là à ce que le poisson devienne aquaphobe, il n’y a plus qu’un pas ; en même temps d’autres phénomènes se déclenchent : des ouragans khatarinesques, des tsunami et tutti quanti.

Que se passe-t-il donc messieurs les terriens, peut-on dire comme Perette ‘’Adieu veaux, vaches et poulets’’, est-ce la nature qui ne supporte pas le désordre et le déséquilibre écologique, est-ce un châtiment divin et chacun y va d’interprétation en interprétation et de colloques en colloques ?

On cherche le pourquoi, le comment et surtout le coupable, et il est facile à en trouver ……

C’est encore une fois l’Afrique qui a hérité du Sida, pourtant elle est né ailleurs, et maintenant ce sont ses oiseaux migrateurs qui voyagent sans visa vers une Europe on ne peut plus réfractaire. On peut reconstruire des murs de Berlin, mais jusqu’à quelle hauteur pour que ces bestioles ne viennent pas perturber leurs oies et leurs canards … !

C’est vrai qu’en Afrique on trouve tout aussi bien des minéraux rares que des maladies orphelines qui n’intéressent aucun laboratoire, la population concernée étant trop pauvre et quand vous êtes dans une rue de ces villes africaines gourbifiées et en tôle ondulée, vous risquez plus de croiser tout un ensemble de bactéries, de virus et autres que de voitures.

Et alors, il faut bien se cacher et s’isoler des indigènes. Pendant ce temps-là, l’autochtone, lui-même, vie sa vie avec insouciance, rit et s’amuse de tout et de rien ; et sous ces latitudes, les psys feraient faillite, et avec moins d’un dollar par jour, on ne sent pas la misère mais la pauvreté, et si on pose à un Africain la question suivante : « avez-vous peur du sida ?», il vous répond avec un grand éclat de rire : « mais attendez qu’on guérisse le palu, le trachome, la polio, la lèpre et autres kouchoungouya… ».

Messieurs, ce n’est pas la peine de chercher, l’Afrique est coupable avant même d’avoir été accusée ; donc continuez à la piller, c’est votre droit le plus strict.

Par Ibtissem