Droit de réponse : « La faillite du Casino de Hammamet »

Par : Tallel
 

Droit de réponse 

« La faillite du Casino de Hammamet »

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Suite à la publication sur notre site d’un article titré ‘’La faillite du
Casino de Hammamet’’, nous avons reçu un droit de réponse de la part de
Fabiana Camatari, General Manager – Grands Casinos de Tunisie dont voici le
contenu.

Suite à la parution de l’article «La faillite du Casino de Hammamet» sur
votre édition du 22 février dernier, nous venons par la présente vous
informer que les affirmations contenues dans votre article sont fausses et
sans fondement et que certaines informations ont été reprises dans un
contexte totalement erroné, et à ce titre, nous vous demandons de publier
notre droit de réponse conformément aux dispositions des articles 27, 28 et
29 du Code de la presse.

Nous n’allons pas fermer mais transférer notre activité dans un autre
endroit, pour lequel nous avons déjà obtenu accord de principe par les
autorités compétentes.
Il s’agit de notre unité en construction à El Kantaoui, où nous avons
réalisé un investissement en fonds propres de plus d’un million de dinars,
outre un crédit bancaire de 1,5 million de dinars.

Les autorités compétentes, nos actionnaires et le Bureau de l’Emploi
connaissent parfaitement ce programme et nous aident dans sa réalisation.
En outre, nous tenons à préciser que l’intégralité du personnel de Casino
Hammamet sera entièrement reprise sur les autres unités. De plus, et depuis
3 semaines, nous avons une école de formation, autorisée par le ministère de
tutelle, où 30 jeunes filles et garçons apprennent les bases du métier.

En ce qui concerne les dettes fiscales, nous avons une situation régulière
bénéficiant d’un moratoire. Quant à notre comptabilité qui n’a nullement à
être justifiée aux yeux des tiers, nous tenons à en souligner la parfaite
régularité et notre trésorerie est saine malgré les difficultés
conjoncturelles dans le secteur touristique.

S’agissant de la CNSS, nos employés sont dans une situation régulière.
Quant à notre situation avec le Groupe Les Orangers, il est vrai que nous
sommes en litige et que des actions sont pendantes devant les tribunaux qui
trancheront les différends et nous respecterons les décisions rendues.

En ce qui concerne la prétendue saisie, nous vous informons qu’il s’agit
d’un droit de rétention qui fait l’objet d’une affaire pendante devant le
Tribunal de Première Instance de Grombalia. 
En tout état de cause, quelle que soit l’issue du litige avec le Groupe Les
Orangers, cela ne changera rien à notre solvabilité, à notre sérieux et à
notre position commerciale.

Nous tenons à votre disposition toutes pièces justificatives et comptons sur
votre prompte réponse et attendons la publication de notre correspondance
dans le prochain numéro en mêmes caractères que l’article qui l’aura
provoquée, et ce afin de préserver l’image et le professionnalisme que notre
société a depuis des années dans le secteur”.

 

 


NDLR :
par souci de transparence, nous avons choisi de publier le
droit de réponse de la société des Grands Casinos de Tunisie. La
réponse, sur la forme, est en effet disproportionnée par rapport à la brève
consacrée au sujet.

Sur le fond, la plupart de nos lecteurs auront remarqué que la réponse de la
société des Grands Casinos ne remet pas en question ce que nous avons écrit.
On a parlé de faillite du casino, elle parle de transfert vers un autre site
à une date ultérieure. Aucune autorisation officielle n’a
été accordée à ce jour par les autorités de tutelle, comme nous avons pu le
vérifier au moment de la rédaction de notre brève. Chacun utilisera les
adjectifs qu’il croit appropriés pour désigner les choses. Et on a bien
souligné que la société gérant ce casino n’a pas fait faillite puisque nous
avons mentionné la poursuite de ses activités sur un autre site. Il ne
s’agissait donc que de la faillite d’un seul site et ceci était très clair
dans notre brève.

Concernant le loyer (deuxième point évoqué dans notre brève), la réponse de
Mme Camatari confirme aussi ce que nous avons écrit et il existe bien un
litige devant les tribunaux (celui de Grombalia) avec le Groupe Les
Orangers.

Pour le reste, Mme Camatari parle de sujets qui n’ont pas du tout été
abordés dans notre brève : sa comptabilité, ses dettes fiscales, son litige
avec le groupe Les Orangers, la saisie, sa solvabilité, sa
position commerciale. Nous n’avons ni abordé ces sujets, ni même laissé
entendre quoi ce soit en rapport avec ces sujets, bien que nous soyons au
courant de l’affaire. En fait, notre brève, comme tout le monde l’a
remarqué, a consacré uniquement cinq lignes sur la faillite du Casino de
Hammamet et huit lignes sur la situation des casinos en Tunisie. Mais il
semble bien qu’il y ait eu confusion chez Mme Camatari entre les articles
rédigés à son sujet dans la presse tunisienne. Point que nous dépasserons
tout en soulignant que nous ne pouvons que nous réjouir de la bonne santé
de toute entreprise et que notre devoir est de porter tout le
soutien nécessaire à tout projet.


R.B.H.