
Un quinquennat sous tension
De 2007 à 2012, il impose un rythme soutenu. Ses réformes portent sur l’autonomie des universités, le service minimum dans les transports et la retraite. La crise financière de 2008 le place en première ligne sur la scène internationale. En 2011, il décide l’intervention militaire en Libye. Mais son mandat est critiqué pour son style direct, jugé excessif, et pour sa proximité avec le monde des affaires.
Une sortie difficile
En 2012, il perd face à François Hollande. Il tente un retour en 2016 lors de la primaire de la droite, sans succès. Il se retire alors de la vie politique active, tout en restant une figure influente de son camp.
Des condamnations judiciaires
Ses années après l’Élysée sont dominées par les procès. Il est condamné dans l’affaire des écoutes et dans celle du financement illégal de sa campagne de 2012. Plus récemment, il reçoit cinq ans de prison, dont deux fermes, dans l’affaire libyenne. Ces affaires ternissent son image et rappellent l’ombre des pratiques contestées qui ont marqué son parcours.
Un héritage contrasté
Certains saluent sa capacité à réformer et son rôle en période de crise. D’autres retiennent un mandat clivant, écorné par les affaires. Sarkozy a aussi changé la communication présidentielle : plus directe, plus exposée, plus personnalisée. Aujourd’hui, son héritage reste discuté. Pour ses partisans, il symbolise l’énergie et la décision. Pour ses critiques, il incarne l’excès et la défiance.


