Score final : 6-2, 3-6, 6-1, 6-4

Tennis ALCARAZ
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La planète tennis n’attendait que cela : un nouvel affrontement entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, les deux jeunes géants qui redessinent le paysage du circuit. Pour la troisième fois consécutive en Grand Chelem, leurs destins se sont croisés en finale. Et une nouvelle fois, le spectacle fut total.

Alcaraz démarre en patron

Dès le premier set, l’Espagnol a imposé son empreinte. Variations constantes, frappes explosives, amorties millimétrées : Alcaraz a récité son tennis offensif avec une aisance déconcertante. En face, Sinner n’a jamais trouvé la clé, cédant logiquement 6-2.

La révolte italienne

Mais l’Italien n’est pas du genre à abdiquer. Plus agressif en retour, chirurgical sur son service, il a parfaitement corrigé le tir dans la deuxième manche. Moins précis, Alcaraz a concédé des fautes inhabituelles. Sinner en a profité pour égaliser (3-6) et relancer une finale qui semblait lui échapper.

Le tournant du troisième set

C’est alors qu’Alcaraz a rappelé pourquoi il est considéré comme l’héritier désigné des plus grands. Plus percutant, retrouvant son relâchement et son agressivité, il a étouffé son rival pour empocher le troisième set 6-1. Un passage éclair, mais décisif, qui a fait basculer le match.

Une conclusion maîtrisée

Le quatrième set fut le plus disputé. Sinner, combatif, s’est accroché de toutes ses forces. Mais dans les moments clés, la différence s’est faite sur la variété de l’Espagnol, capable de frapper fort, d’amortir, de monter au filet et de briser le rythme adverse. Un break décisif a suffi pour conclure 6-4 et lever les bras vers un nouveau titre majeur.

La rivalité d’une génération

Avec ce succès, Carlos Alcaraz s’adjuge un nouveau sacre du Grand Chelem et porte son bilan face à Sinner à dix victoires contre cinq. Plus qu’un titre, c’est une confirmation : à seulement 22 ans, l’Espagnol s’installe comme le patron incontesté du tennis mondial.
Quant à Sinner, il demeure l’adversaire le plus dangereux de sa génération. Leur rivalité, déjà mythique, promet encore bien des batailles épiques.

Alcaraz a gagné avec panache (6-2, 3-6, 6-1, 6-4), dans une finale qui consacre son explosivité, son intelligence tactique et sa capacité à dominer les moments décisifs. L’histoire du tennis moderne est en train de s’écrire… à deux.