Une liste de 28 projets de films de fiction et documentaires ont été retenus pour bénéficier de l’aide à la production cinématographique, un programme national doté d’une enveloppe de 5 millions de dinars, d’après le rapport final de la Commission d’aide à la production cinématographique du ministère des Affaires culturelles.

Une copie du rapport sur les travaux de la commission et la liste détaillé des films sélectionnés -datée du 11 janvier 2022- a été publiée vendredi 4 février sur le réseau social du ministère des Affaires culturelles.

La liste des 28 projets de films comprend des fictions et des documentaires dont 11 longs-métrages et 12 courts-métrages. Cinq autres projets auront des aides à l’écriture (4) et à la production (1).

Ces projets ont été sélectionnés parmi 65 candidatures dont 34 longs-métrages, 20 courts métrages. Dans la section d’aide à l’écriture, figurent 8 projets de films candidats avec 3 autres projets ayant demandé une aide à la production.

Selon la même source, 8 projets candidats ” qui ne répondent pas aux conditions d’éligibilité, n’ont pas été examinés par le comité de sélection “. Il s’agit notamment de dossiers candidatures qui ne sont pas complets ou/et qui ne respectent pas le règlement en lien avec le nombre de fois autorisé pour bénéficier de l’aide publique.

Présidée par Mohamed Jouili (écrivain), la commission est composée de Moez Kammoun (réalisateur), Taieb Jallouli (producteur), Sihem Temimi (distributrice), Ahmed Guesmi (critique), Dorra Fazaa (écrivaine), Samir Zgaya (membre représentant le ministère des Affaires culturelles, directeur général du département des arts scéniques et des arts audiovisuels).

Le rapport final de la commission fait état d’une série de constats et de recommandations, et évoque une diminution dans le nombre des candidatures par rapport aux années précédentes.

La qualité des projets reçus se caractérise par des contenus qui demeurent globalement peu novateurs, selon l’avis du comité. Dans ce sens, il a été notamment recommandé de recourir à des approches cinématographiques dans l‘écriture scénaristique, en particulier pour les documentaires.

Le budget prévisionnel présente des lacunes pour des dossiers de candidatures où le montant des dépenses de production prévues est plutôt injustifié.

Le comité de sélection a préconisé une augmentation des aides annuelles publiques d’aide à la production cinématographiques en vue de répondre aux besoins financiers grandissants des professionnels et promouvoir le cinéma national, sur la double scène nationale et internationale.

Une nouvelle Commission d’encouragement à la production cinématographique est nommée chaque année par le ministère des Affaires culturelles. Elle est composée de 7 membres qui appartiennent au domaine culturel et cinématographique.

Le président de la commission dirige les travaux de la commission. La direction générale des arts scéniques et audiovisuels assure le secrétariat permanent de la Commission, la conservation et le suivi des demandes de subventions et d’encouragement.

Des textes de loi relatifs aux modalités de gestion du Fonds d’encouragement de la production et de l’industrie cinématographique et un décret fixent les prérogatives de cette commission. Cette dernière peut à titre exceptionnel inviter des experts tunisiens pour émettre leurs avis sur des questions relevant de leurs domaines de compétence.

Cette commission consultative a pour mission d’examiner des dossiers de demande de subventions d’encouragement qui lui sont soumis et de proposer le montant des subventions d’encouragement qui peuvent être accordées aux projets de films cinématographiques retenus.

La subvention d’encouragement est accordée par décision du ministre chargé de la Culture après avis de la Commission. Pour chaque session, le montant global d’aides est alloué dans le budget du Centre national du cinéma et de l’Image (CNCI).