“Odieuse”. C’est ainsi que la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a qualifié l’agression des journalistes de l’Agence Tunis Afrique-Presse (TAP) par des policiers pour tenter d’imposer par la force l’installation de Kamel Ben Younes à la tête de l’établissement.

Dans un communiqué, l’Instance de régulation de l’audiovisuel met en garde l’opinion publique contre la méthode recourue par Hichem Mechichi, chef du gouvernement, envers les médias publics. Une méthode qui constitue, désormais, un vrai danger sur l’avenir de la liberté de presse en Tunisie, avertit la HAICA.

Pour la HAICA, toute nomination partisane qui menace l’indépendance des médias publics doit être rejetée. Elle fustige le recours à la force pour imposer l’installation du nouveau PDG. Et “il s’agit d’un précédant grave”.

Toujours dans cette optique, l’instance de régulation évoque la crise au sein de la radio ” Shems Fm “, crise provoquée par une nomination partisane à la tête de ce médias pour servir des intérêts politiques.

Rappelons que plusieurs policiers ont fait irruption dans les locaux de la TAP et agressé, verbalement et physiquement, son personnel pour tenter d’imposer par la force l’installation de Kamel Ben Younes à la tête de l’agence.