Le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi a déclaré mercredi que la présidence, par la Tunisie, du Conseil de sécurité, en janvier 2021 constitue une échéance majeure pour le pays et la communauté internationale. Il a affirmé que la Tunisie a finalisé, à cet effet, un programme cohérent tenant compte des réunions périodique du Conseil.

Le ministre qui s’exprime au cours d’une conférence de presse, a expliqué que le programme proposé par la Tunisie bénéficie déjà d’une approbation préliminaire, en attendant son adoption par le Conseil le 4 janvier prochain, au cours d’une réunion restreinte de concertation entre ses membres.

Jerandi a souligné, dans ce sens, que les concertations sur le dossier chimique syrien et le dossier figurent à l’ordre du jour du Conseil. La Tunisie, a-t-il assuré, respecte tous les traités internationaux qui préconisent l’utilisation pacifique des armes chimiques et nucléaires.

Le ministre a aussi indiqué que la Tunisie soulèvera le 6 janvier prochain au conseil de sécurité les défis de l’instauration de la paix dans les situations précaires. Une proposition, qui est en harmonie avec l’orientation du pays qui appelle à la paix, la stabilité et la sécurité dans tous les pays du globe, a-t-il fait observer.

La Tunisie en tant que membre non permanent du Conseil (200/2001) avait présenté une proposition similaire qui avait pour finalité l’instauration d’une paix globale.

La séance du 12 janvier qui coïncidera avec l’adoption de la Résolution 13/73, au lendemain des événements du 11 septembre 2001 sera l’occasion d’exhorter la communauté internationale à traiter la question de prévention du terrorisme, de la violence et de l’extrémisme, en tenant compte de tous les aspects liés à ces fléaux.

La séance du 18 janvier sera consacrée à la coopération entre l’organisation onusienne et la ligue arabe.

La cause palestinienne sera examinée durant la réunion du 26 janvier qui sera suivie d’un débat ouvert. Le ministre a affirmé que la Tunisie y exprimera sa position constante et indéfectible en faveur de la juste cause palestinienne.

Une série de réunions périodiques sont, également, programmées pour débattre de la situation dans des pays comme la Libye, la Somalie, la Syrie, le Yémen, la Chypre et la Colombie.

Abordant la mandat de la Tunisie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité en 2020, le ministre a, notamment, rappelé l’écho favorable dont a bénéficié la proposition tunisienne sur la lutte contre la propagation du coronavirus et qui fut adoptée et traduite dans la résolution 25/32.

La Tunisie a également traité les questions arabes et internationales dont la cause palestinienne et la situation en Libye, en se référant à ses propres convictions et à ses constantes diplomatiques a soutenu le ministre.