Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a souligné, lundi 21 septembre, la détermination à renforcer davantage l’action diplomatique et à mettre à profit tous les mécanismes nécessaires sur les plans régional et international pour défendre les intérêts de la Tunisie à l’étranger.

S’exprimant lors de la Conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques, permanentes et consulaires qui se tient le 21 courant au ministère des Affaires étrangères, Mechichi a déclaré que la diplomatie économique est un vecteur de développement à tous les niveaux.

Elle contribue, a-t-il dit, à l’appui de l’effort national en matière d’écoulement des produits tunisiens, d’augmentation du volume des échanges commerciaux et de prospection de nouveaux marchés notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du sud.

” L’élargissement des perspectives de la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne n’est plus un simple choix mais une nécessité pressante pour l’ouverture de nouveaux horizons dans les relations tuniso-africaines, a-t-il dit.

Dans ce contexte, il a souligné que son département œuvrera à renforcer davantage les relations Tunisie-UE, annonçant la poursuite des négociations au sujet de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) et de la convention prévue sur l’open sky.

Dans un tout autre registre, le chef du gouvernement a appelé à préserver les constantes de la politique extérieure de la Tunisie, fondée sur le développement de la coopération avec tous les pays frères et amis, le respect de la souveraineté et de la légalité internationale, le soutien des causes justes et la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats.

A ce propos, il a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, se disant confiant en les capacités du peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

S’agissant du dossier libyen, il a souligné l’importance de l’instauration d’un dialogue inter-libyen, ajoutant que l’option militaire dans ce pays, n’est pas une solution.

Le chef du gouvernement a invité les libyens, toutes sensibilités confondues, à revenir à la table des négociations et à privilégier un règlement politique permanent dans le carre de la légalité internationale.