L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, avec 152 voix pour et aucune abstention ou voix contre, lors d’une séance plénière tenue mercredi 22 juillet 2020, le projet de loi organique, relatif à l’approbation d’une convention instituant la zone de libre-échange continental africain (ZLECA) n°69 de l’année 2019.

Lire aussi: Les députés tunisiens refusent l’adoption de la convention fondatrice de la ZLECA

Cette convention vise à mettre en place un cadre intégral et d’intérêt mutuel dans les relations commerciales entre les pays membres de l’Union africaine (UA).

Elle stipule également le démantèlement des obstacles non tarifaires qui entravent la circulation des marchandises.

La convention se fixe comme objectif de renforcer la compétitivité des entreprises à travers l’allègement des coûts des transactions commerciales.

Lire aussiLa CNUCED recommande des règles d’origine simples, souples, transparentes pour la ZLECA

Elle s’assigne d’alléger l’aliénation aux exportations des marchandises de première nécessité et de renforcer la transition économique et sociale pour réaliser la croissance économique, l’industrialisation et le développement durable, en adéquation avec “l’Agenda 2036 pour l’Union Africaine”.

Il s’agit, en outre, de diversifier le commerce entre les pays africains en vue d’augmenter de 50% son volume de croissance à l’horizon 2022, et ce à travers la libéralisation des transactions commerciales et la mise en place des mécanismes d’application et de gestion nécessaires.

Les secteurs prometteurs contenus dans cette convention qui seront libéralisés, sont principalement, les TIC, les services de l’infrastructure de base, les services financiers et les services d’ingénierie, de consultation et de tourisme et autres.

Articles en relation:

A quand la ratification par la Tunisie de l’accord de la ZLECA?

Les entreprises tunisiennes s’apprêtent à intégrer la ZLECA

La Tunisie n’est pas obligée d’appliquer immédiatement la ZLECA, affirme Omar El Béhi