Si l’on en croit le site web dzairdaily.com, “des milliers d’employés sont menacés de finir au chômage, suite à la faillite des entreprises privées, dont les propriétaires sont incarcérés dans le cadre des affaires liées à la corruption“.

L’inquiétude du journal algérien est fondue sur “la conjoncture économique actuelle“ qui aurait déjà entraîné “plusieurs licenciements… dans de nombreuses entreprises privées…“.

Dans cet ordre d’idées, le quotidien arabophone El Bilad assure que «…cette situation inédite en Algérie a poussé les chiffres du chômage vers un taux exagérément élevé en très peu de temps».

Premières victimes, «… les usines privées de montage automobile qui ont déjà lancé le processus de licenciement à la suite des mesures prises par le gouvernement, notamment l’arrêt de l’importation des collections SKD et CKD». Celles-ci seraient suivies par «d’autres grands groupes privés spécialisés dans l’électronique, mais également dans le secteur de l’agroalimentaire, des services ou encore dans le BTP».

Et paradoxalement, même les « entreprises publiques ne sont pas à l’abri », écrit dzairdaily. C’est le cas de l’ENIEM qui aurait déclaré la cessation de ses activités il y a semaines, mettant ainsi un grand nombre d’employés en congé technique. Mais l’Etat algérien aurait  «… vite réagi en lui débloquant un premier crédit de 1,1 milliard de dinars algérien pour la remettre sur les rails».

Alors, la presse algérienne se pose la question de savoir si l’Etat ira jusqu’à la nationalisation des entreprises en difficulté.

Le doute est permis, maintenant est-ce que l’Etat a les moyens d’une telle politique de nationalisation ? Mais d’un autre côté, il ne peut pas ne rien faire. En tout cas des solutions existent.

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