Sous le titre de ” L’outrage fait à Sarah Ikker ” vient de paraître aux éditions Cérès, un nouveau roman de Yasmina Khadra.

En 276 pages, le roman raconte l’histoire d’une femme ” Sarah qui aurait tant aimé que son mari se réveille et qu’il la surprenne penchée sur lui, pareille à une étoile veillant sur son berger. Mais Driss ne se réveillerait pas.

Restitué à lui-même, il s’était verrouillé dans un sommeil où les hantises et les soupçons se neutralisaient, et Sarah lui en voulait de se mettre ainsi à l’abri des tourments qui la persécutaient.

Aucun ange ne t’arrive à la cheville, lorsque tu dors, mon amour, pensa-t-elle. Pourquoi faut-il qu’à ton réveil tu convoques tes vieux démons, alors qu’il te suffit d’un sourire pour les tenir à distance ? ”

Tout “roulait sur du velours pour Sarah et Driss, jusqu’à cette terrible nuit du mois d’avril où la belle vie vire au cauchemar…

Dès lors, Driss n’a plus qu’une seule obsession : retrouver l’intrus qui a profané son bonheur conjugal. Au fil des pages, un rythme singulier, source d’émotion et de suspense, prend place pour donner corps à un chef-d’œuvre sur l’amour, le couple et la blessure”.

Grand maître du roman contemporain maghrébin, Yasmina Khadra ne cesse, d’un titre à l’autre, de surprendre ses fidèles lecteurs. Auteur de grands succès mondiaux, il attire aujourd’hui de nouveaux lecteurs à travers une cinquantaine de pays où ses romans sont traduits. On lui doit notamment “Ce que le jour doit à la nuit”, “Les Hirondelles de Kaboul” ou “Les Sirènes de Bagdad”.