Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari, a annoncé le démarrage des études relatives à la réalisation de la troisième tranche (2018/2023) du programme de développement intégré ciblant environ 3,7 millions d’habitants.

Ladhari a précisé, lors d’une conférence nationale tenue à Tunis sur le programme de développement intégré, que la troisième tranche englobe la mise en oeuvre de 100 projets estimés à un coût de 1 milliard de dinars et ciblant 190 délégations.

Le programme de développement intégré, lequel a démarré en 2011 et se poursuivra jusqu’en 2023 (3 tranches), figure parmi les plus importantes composantes d’une stratégie de développement régional visant à renforcer les fondements de développement au sein des régions et zones prioritaires.

Il est basé, dans sa mise en oeuvre, sur une approche participative et sur la consolidation de la décentralisation et de la complémentarité avec les programmes et plans de développement.

Ce programme vise à créer une dynamique économique locale et à impulser l’employabilité dans les régions surtout au profit des diplômés du supérieur ainsi que développer les indicateurs de développement des ressources humaines.

Le directeur général du commissariat général au développement régional (ministère du Développement), Faouzi GHrab, a fait remarquer que ce programme a comporté sans ses première et deuxième tranches la réalisation de 90 projets moyennant un coût global de 520 millions de dinars.

Il a indiqué que les financements de ce programme (3 tranches) sont fournies par le budget de l’Etat d’une part et par un crédit alloué par le fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) d’une autre part.

Ghrab a aussi évoqué la lenteur constatée dans la réalisation de plusieurs projets dans le cadre des première et deuxième tranches, faisant remarquer que le rythme de la réalisation des projets a connu une nette amélioration au cours des dernières années.

La conférence a pour objectif de présenter les méthodes de suivi technique et financier du programme et de ses étapes et le renforcement des mécanismes de coordination entre les différentes structures concernées sur les plans local et régional en plus de l’élaboration d’une démarche de maîtrise de l’exploitation de l’infrastructure productive.