La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) élabore actuellement une feuille de route, en coopération avec ses partenaires dont entre autres l’UGTT et l’Ordre nationale des avocats, à l’intention des députés, pour les obliger à parachever la mise en place des instances constitutionnelles, en premier lieu la Cour constitutionnelle, et ce avant la fin de la cinquième session parlementaire. C’est ce qu’a fait savoir Najet Zammouri, membre du bureau exécutif de la LTDH.

Zammouri a rappelé que la société civile a toujours constitué une force de changement et de proposition dynamique, appelant toutes ses composantes à participer activement à l’élaboration de ce document.

Il s’agit, a-t-elle précisé, de finaliser la mise en place de toutes les institutions nécessaires à la transition démocratique, avant les prochaines élections législatives et présidentielle.

Elle a fait observer dans ce sens que la LTDH va rencontrer prochainement le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple afin de lui soumettre cette initiative.

“La société civile est détentrice d’une force de pression, à travers laquelle elle a réussi à changer les choses à plusieurs reprises”, a fait observer Najet Zammouri.

Le bureau du Parlement a indiqué lors de sa réunion de jeudi 18 avril que la priorité sera accordée au parachèvement des instances constitutionnelles.

Il a à ce propos appelé les présidents des groupes parlementaires à trouver un consensus et à fixer une date pour une plénière consacrée à l’élection des membres de la Cour constitutionnelle.

Il leur a également demandé de convenir d’une date en vue de la tenue d’une plénière pour l’élection des membres de l’instance de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.