Environ 2703 groupements hydrauliques opérant dans les secteurs de l’eau potable et d’irrigation sont actifs en Tunisie, coûtant à l’Etat, depuis le démarrage de la stratégie nationale de promotion des groupements hydrauliques en 1993, 1 million de dinars annuellement, sous forme d’encadrement et de soutien technique, selon des données publiées vendredi 4 janvier par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Les dettes des groupements opérant dans l’irrigation auprès des commissariats régionaux de développement ont atteint 54 millions de dinars contre 20 millions de dinars auprès de la STEG.

Quant aux dettes des groupements hydrauliques assurant l’approvisionnement en eau potable auprès de la STEG et la SONEDE, elles ont atteint respectivement 3,3 millions de dinars et 1,8 million de dinars. Ces dettes sont concentrées dans les régions de Sfax, de Kairouan et Gafsa.

Le taux des groupements hydrauliques ayant tenu leur comptabilité financière a progressé, entre janvier et novembre 2018, d’environ 12% pour les groupements de l’eau potable et de 2% pour les groupements d’irrigation.

Le département de l’Agriculture indique que les groupements hydrauliques assurent l’approvisionnement en eau potable d’environ 279 mille foyers,soit environ 1,6 million habitants (93%) du milieu rural.

Les groupements hydrauliques qui assurent l’eau d’irrigation gèrent environ 226 mille hectares dans les zones d’irrigation publiques( soit l’équivalent de 81% de la superficie totale des zones d’irrigation public) et comptent quelques 153 mille agriculteurs.