Un accord sur l’augmentation des salaires dans le secteur des assurances au titre des années 2018 et 2019 a été signé mardi 11 décembre par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Fédération tunisienne des sociétés d’assurances (FTUSA) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF).

En vertu de cet accord, les agents du secteur des assurances bénéficient d’une augmentation salariale mensuelle qui varie, selon les catégories, de 130 à 188 dinars, soit 130 D pour la 5ème catégorie, 145 D pour la 4ème, 155 D pour la 3ème, 170 D pour la 2ème et 188 D pour la première catégorie.

L’augmentation au titre de 2018 sera appliquée à partir du 1er juin 2018 jusqu’au 31 mai 2019, et celle de 2019, du 1er juin 2019 jusqu’au 31 mai 2020.

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a valorisé, à cette occasion, le climat sain qui a caractérisé les négociations sociales du secteur de l’assurance, soulignant la nécessité d’apporter un soutien à ce secteur afin de renforcer la rentabilité des associations d’assurances et impulser l’économie nationale.

Taboubi a insisté sur la nécessité de promouvoir le pouvoir d’achat des agents du secteur des assurances et de soutenir des projets qui peuvent contribuer au développement socio-économique.

“Le secteur des assurances souffre de plusieurs difficultés qui nécessitent l’élaboration d’une stratégie globale et précise basée sur une vision claire et des propositions favorisant la mutation du secteur”, a-t-il insisté.

De son côté, le président de la FTUSA, Habib Ben Hassine, a appelé à impliquer le secteur des assurances dans les négociations sociales, soulignant que les systèmes d’assurances peuvent compléter et contribuer au développement des systèmes sociaux.

Il a indiqué que parmi les projets proposés dans le secteur des assurances figure la mise en place d’un régime national de couverture des catastrophes naturelles, visant à couvrir les personnes et assurer la protection des biens et du capital économique du pays.

“Le financement d’un tel dispositif exige d’associer toutes les parties prenantes, les assurés, les assureurs et l’Etat”, a-t-il expliqué.