“La transparence dans le secteur public”, c’est le nom de la campagne que le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) ont décidé de lancer.

Dans le cadre de cette action, les journalistes sont invités à produire des contenus médiatiques dévoilant les dossiers de corruption.

L’absence de transparence dans les entreprises de presse et l’engagement d’un débat sur les moyens de développer les mécanismes de suivi sont au programme de la campagne.

Lors d’une réunion tenue mardi 4 septembre entre le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, et une délégation du SNJT conduite par son président Néji Bghouri, il a été convenu d’organiser une journée d’étude, le 2 octobre prochain, sur les médias et la transparence dans la vie publique. L’objectif visant à mieux faire connaître la loi sur la déclaration de patrimoine et la lutte contre l’enrichissement illicite et le conflit des intérêts.

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La rencontre se focalisera aussi sur le rôle du journaliste dans la diffusion de la culture de la transparence et de la reddition de compte.

Les deux parties ont mis l’accent sur le renforcement de l’action commune entre les organisations de la société civile dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption à laquelle a adhéré le syndicat des journalistes.

Le SNJT et l’INLUCC ont convenu d’organiser, en chaque début de mois, une réunion de suivi consacrée à l’évaluation et au développement l’action bilatérale.

Parmi les projets bilatéraux, figure également la création d’une plate-forme pour la formation des journalistes dans le domaine de la lutte contre la corruption et de l’installation de la bonne gouvernance.