L’absence de transparence et de bonne gouvernance dans le domaine des hydrocarbures demeure parmi les principales causes de la prolifération de la corruption dans ce domaine, selon la Coalition tunisienne pour la transparence dans l’énergie et les mines (CTTEM), dans un communiqué publié lundi 3 septembre à Tunis.

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Composée de 13 associations opérant dans le domaine de l’énergie, la CTTEM appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités, en promulguant un nouveau code des hydrocarbures et un autre pour les mines, et en engageant une réforme radicale de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), ainsi que de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).

Il s’agit également “d’associer la société civile et des experts indépendants dans le processus de la réforme, de publier les résultats d’audit réalisés par l’Instance de contrôle général des services publics (ICGSP) et celle du contrôle général des finances (CGF) et d’ouvrir une enquête globale et indépendante sur la gestion du secteur des hydrocarbures et des phosphates ainsi que de toutes les richesses naturelles”.

La CTTEM a appelé aussi à accélérer les procédures judiciaires pour trancher le dossier de corruption ainsi que l’adhésion de la Tunisie à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).